THIERRY BONTRIDDER I Projets d'Art publicSculpteur belge



SKY, projet d'une sculpture monumentale pour le nouveau Siège social de BNP Paribas Fortis, Bruxelles 2021.
Concours organisé par la banque BNP Paribas Fortis


SKY est une sculpture monumentale animée par des figures répétitives inspirées par la nature : cosmologie, géologie, minéralogie... La surface courbe de l’oeuvre se développe comme un fragment de géode. Cette forme par son côté universelle évoque la partie visible et circonscrite par l’horizon de la sphère céleste surplombant l’observateur et désignée par le terme "voûte céleste". En son creux c’est un ciel étoilé à la tombée de la nuit et dans sa partie bombée, la représentation des couleurs chaudes du soleil levant.

L’oeuvre en acier inox est recouverte d’une multitude de petits triangles sphériques de couleurs nuancées dont la lecture est variable selon l’angle de vue. Certains d’entre eux sont ajourés et le regard peut apercevoir les promeneurs de l’autre côté. Leurs mouvements, tantôt rapides, tantôt lents, se mêleront aux reflets chatoyants des couleurs bleutées ou dorées et participeront à l’alternance du vide ou du plein des percées célestes de la sculpture. La sculpture agira comme un diaphragme sensitif à la variation des allées et venues des personnes, modulée par des "événements" impondérables : l’air, l’espace et la lumière.
Graphique, esthétique et toutes en courbes, SKY s’inscrit harmonieusement dans l’architecture contemporaine, ouverte et ondulatoire du nouveau siège social de BNP Paribas Fortis.



SPIR, projet de sculpture monumentale pour un immeuble contemporain à vocation mixte, 2020.
Deuxième prix du concours organisé par la société EAGLEart pour Elyx's project.

La sculpture en acier inox thermolaqué bleu mesure 4 mètres de haut, sur 4 mètres de longueur et 2,8 mètres de profondeur. Constituée de 37 courbes de hauteurs et d’inclinaisons progressives, l’ensemble s’ordonne et se meut dans un sens déterminé qui évoque le mouvement tourbillonnaire des particules et des fluides, celle de l'eau agité par le souffle du vent.

Complémentaire à l’architecture épurée d’ELYX, la sculpture monumentale s’intégre harmonieusement dans l’espace créé par celle-ci et dans son environnement exceptionnel. Le mouvement, la fluidité, l’eau et la couleur bleue de l’oeuvre rappellent la présence des étangs du parc du château Malou situés en face de l'immeuble, boulevard de la Woluwe à Woluwe-Saint-Lambert.



TILIA, projet d'une série de quatorze vitraux contemporains pour la Chapelle de Boondael, Bruxelles 2020.
Concours organisé par la commune d'Ixelles.


Oeuvre en verre (fusing), Thierry Bontridder.

L’inspiration pour ces vitraux contemporains est soufflée par la présence remarquable d'un ‘Vieux tilleul’ uni à la Chapelle. Le projet est désigné par le diminutif latin ‘tilia’ pour évoquer sa longue histoire conjointe au batiment classique de style renaissance et à ce quartier d’Ixelles.

L'ensemble des vitraux est inspiré par son imposant feuillage à travers une composition abstraite et changeante en noir et nuances de gris. La courbure d’un trait de lumière dialogue avec les courbes des arcs en plein cintre de la chapelle et des barlotières. Chaque baie vitrée intègre un trait lumineux suivant une direction mystérieuse appropriée à un espace anciennement "sacré" et aujourd’hui affecté à la "création". La courbe éclatante des vitraux "se développe dans chacun d'eux en un mouvement qui lui est propre mais qui impacte telle une onde sur ses voisins" (Pierre Soulages). De sorte que les vitraux offre un "ensemble rythmique qui fait sens au sein même de l'architecture" (Léa Salvador).

Les vitraux sont réalisés avec la technique du fusing. Cette méthode permet de créer de grandes feuilles de verre dont les teintes sont inclues dans la matière. Le verre pourrait avoir 10 mm d’épaisseur ce qui donne un effet de profondeur remarquable, des brillances dans la transparence tout en n’influencant pas la couleur de la lumière du jour entrante.



REFLECT - Projet d'abri sculptural pour la zone du canal de Bruxelles, Belgique 2016.





Maquette de Reflect - Thierry Bontridder.

Reflect est un projet d’abri monumental imaginé dans le cadre de l’importante reconversion de la zone du canal Charleroi-Bruxelles nommée "Plan Canal". L’abri sculptural peut être érigé sur les quais du canal, dans un parc public ou sur une passerelle. Les dimensions de ce projet sont indéfinies.


La structure de l'oeuvre en acier et verre, animée par des figures répétitives inspirées par la nature rappelle celle d’une canopée. L’intégration des pièces en verre de couleurs orange à bleu projettent sur le sol des jeux de lumière qui évoquent les vaguelettes scintillantes sous l’effet du soleil ou encore celles de la lumière sur un plan d’eau.

Espace de détente et de rencontre, Reflect peut favoriser l’échange, la mixité sociale et la réappropriation du canal par les habitants de Bruxelles.



Projet de sculpture pour un nouveau rond-point à Marche-en-Famenne, Belgique 2016.


Simulation d’intégration de la sculpture sur le rond-point imaginé à hauteur de Famenne Bétons.

Cette sculpture monumentale s’inscrit dans l’important projet de contournement de Marche-en-Famenne. L’oeuvre est placée au centre du nouveau rond-point situé dans le parc industriel en plein essor. Sa structure ouverte et dynamique évoque la croissance et la Vie dans un environnement fertil et productif.


Simulation d’intégration de la sculpture sur le rond-point.



Projet de rénovation des façades d'un immeuble de bureaux en locaux administratifs pour le Département de l'Instruction Publique à Laeken, Bruxelles, 2015.


De la place Bockstael au boulevard du Jubilé, le boulevard Emile Bockstael est une artère bordée par des arbres d’alignement qui ont un rôle paysager et écologique. Ils font partie du cadre de vie et contribuent au bien-être des riverains. La rénovation proposée pour cet immeuble s’inscrit dans cette perspective en enveloppant la façade d’une résille au motif végétal, créant un jeu continu entre l’ombre et la lumière; la fraîcheur et la chaleur. Le projet entre en résonance avec les rangées d’arbres. Son motif abstrait, à la fois léger et envahissant, décrit un mouvement elliptique qui vient dynamiser la façade. L'identité du bâtiment est fortement transformée et son attractivité renforçée. La trame voile et dévoile les façades dans un même mouvement ; elle permet de voir sans être vu, tout en faisant office de filtre solaire et de protection contre les agressions climatiques. La lumière qui pénètre dans le bâtiment se forme et se déforme dans les espaces de bureaux tout au long de la journée.
Outre son intérêt énergétique, la résille améliore l’aspect visuel de ce bâtiment de bureaux datant des années 60. La mantille argentée égayée par quelques touches colorées anime la façade entièrement vitrée et lui confère une originalité toute contemporaine à travers son jeu de transparence, de profondeur et de perspective.

L’habillage de cette façade tout en innovation et créativité, à l’opposé de la sévérité de l’architecture existante, agit comme une façade bioclimatique tout en conservant les atouts du métal déployé : résistance, esthétisme et tridimensionnalité.



Projet pour un rond-point à Rochefort, Belgique 2013.



Cette sculpture en spirale se distingue par de légers plis dans la feuille d'acier corten.

Posée sur le rond-point, la sculpture se perçoit comme une structure dynamique, ne privilégiant aucun point de vue.



Projet pour un rond-point à Sars-Poteries, France 2011.


La sculpture en acier inox et en verre - réalisée en format réduit - a été conçue pour être érigée sur un carrefour giratoire près du Musée du Verre de Sars-Poteries, dans le Département du Nord en France.




Projet pour un rond-point dans le Village de Hamburg, Etat de New-York, USA 2007. - Lauréat de l'appel à projets.


Constituée de 36 éléments en forme de croissants d'hauteurs progressives l'oeuvre n'offre au regard du passant aucun point de vue privilégié. Elle épouse la forme d'un fuseau qui évoque la flamme, le souffle ou encore la croissance végétale.

La sculpture en acier inoxydable a une hauteur de 4,20 mètres.




Projet de réaménagement de la Porte de Namur I Bruxelles, 2005.

Aucune vision architecturale n'a présidé durant le siècle dernier aux transfigurations successives des Portes de Bruxelles, et particulièrement de la Porte de Namur.

L'espace s'y est élargi dans toutes les directions en essayant de répondre aux besoins du trafic automobile. On a à cet effet, supprimé les arbres et creusé des tunnels en négligeant la présence des piétons, pourtant impérative dans un quartier animé par de nombreux commerces, restaurants et cinémas. La construction d'immeubles à multiples étages a contribué à la rupture de toute échelle humaine, à la confusion des fonctions urbaines et à la constitution d'un microclimat très désagréable.

Pour rétablir une liaison visuelle entre les éléments disparates du carrefour et de son environnement bâti, pour rendre sensible la hiérarchie des voiries de pénétration et de passage, pour reconstituer le caractère monumentale de la sculpture centrale due à Jacques Moeschal, et pour recréer une atmosphère de convivialité propice à un public fréquentant un quartier de commerce, de culture et d'affaires, le projet propose de couvrir en un vaste mouvement enveloppant - surtout au profit du piéton - une partie de l'espace, afin de constituer un avant-plan capable de structurer, de proportionner et d'harmoniser les éléments de proximité, tout en les soustrayant aux nuisances du microclimat.


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De part et d'autre de la Porte, les endroits surplombant le vide des tunnels sont protégés par des ensembles d'art topiaire, boucliers contre le trafic automobile.

L'élément générique de la composition, considérée dans sa dimension sculpturale, est comme le symbole de l'arbre dont la couronne abrite la petite "Tower Place" au pied des immeubles. Décalé des flots de la circulation, ce point d'ancrage impulse le système d'auvents qui délimite le carrefour en protégeant les passants du trafic et des intempéries rabattues au sol par les immeubles.

L'espace de la "Tower Place" reçoit un mobilier urbain adapté (bancs, table, éclairage,...) susceptible de créer une atmosphère intime. Le pourtour est protégé par une série rythmée de sculptures végétales (topiaires) pour souligner la convivialité du lieu de rencontre.



Projet de fontaine pour la Cité Fontainas à Saint-Gilles I Bruxelles, 2002.


Entièrement réalisée en pierre bleue, la fontaine a 8 mètres de hauteur et 4 mètres de diamètre.

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Projet pour le rond-point de la gare I Arlon, 2002.


La sculpture monumentale, longue de 32,5 mètres et haute de 7,9 mètres, est prévue en acier inoxydable.


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Projet pour un site mégalithique I 2002.

Rappelant les sites mégalithiques des temps ancians, le projet se présente sous la forme d'un cercle. Il sera constitué de 24 grandes pierres de forme oblongue, alternativement dressées et couchées, de manière à créer une sorte d'anneau.
L'oeuvre cherche ainsi à exprimer une concordance des contraires, une continuité des oppositions, de l'endroit et de l'envers, du pour et du contre, du oui et du non.





Projet pour le pont du métro Delacroix au dessus du canal, Bruxelles 2001.

A Bruxelles, la situation du pont sur le canal reliant le quai de l'industrie à l'entrée de la station Delacroix, située sur la rive opposée, permet un geste architectural et sculptural qui, en l'an 2000, pourrait avoir le même impact et la même signification pour l'environnement urbain, que les "édicules" parisiens de Hector Guimard il y a un siècle.

Le lieu se prète admirablement, par sa situation dégagée au centre d'un quartier animé, au souhait des urbanistes d'affirmer, par un signe fort, la possibilité et la nécessité; d'une intégration de valeur artistique dans le tissus urbain.



Cette structure constituée d'un assemblage de profils d'aluminium anodisé bleu, recouverte de feuilles de verre trempé, se présente comme une succession de longues vagues s'amplifiant au-dessus de l'accès des escaliers coté du quai de l'industrie, afin d'assurer une meilleure protection contre les intempéries, et pénétrant de l'autre côté dans la station même.


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Projet de sculpture monumentale pour la place Quetelet I Bruxelles, 2001. - Prix Egide Rombaux 2001.



S'il était possible - même métaphoriquement - de figurer la forme basique du mouvement, nous choisirions les douces courbes des croissants. Croissance de Lune ou de Terre, formes échancrées ou courbes adoucies du corps des dunes ou des hommes : elles se rencontrent en un point mathématique avec la constance précise d'une morale inflexible, elles s'accrochent, se recoupent, se multiplient et génèrent autour de l'axe primordial - axe du monde ou axe de la conscience - la spirale qui constitue à l'horizontale comme la marche rampante de la chenille antennes tendues, à la verticale comme la flamme entourant de son étreinte l'arbre de vie. Ou simplement tourbillon, colonne de feu, oeil du cyclone, spasme suprême de la volonté de vivre.






Projet de sculpture monumentale pour le rond-point du boulevard Tirou I Charleroi, 2000.


La fonction de la sculpture monumentale, son utilité publique en quelque sorte, consiste à donner un visage aisément identifiable aux points névralgiques de la ville, de servir de relais, de repère, de se fixer dans le souvenir et de contribuer ainsi à la mémoire du lieu, au "genius loci" dont l'importance pour la convivialité urbaine n'est plus à démontrer. La sculpture monumentale a son utilité aussi en rassemblant et en unifiant les forces disparates et souvent contradictoires mises en jeu aux carrefours et ronds-points qui jalonnent la cité.

Le rond-point du boulevard Tirou à Charleroi se caractérise par un surdimensionnement ouvrant son espace sur de larges perspectives vers les quatre points cardinaux. Il se trouve bordé par une série d'immeubles relativement hauts et d'une architecture résolument neutre.

Pour être à l'échelle d'un tel endroit, l'oeuvre doit s'imposer nécessairement par une envergure suffisante.
Le projet propose pour une étendue de quelque 36 mètres de diamètre, un monument développé au sol de 18 x 12 mètres, avec une hauteur de 12 mètres. L'oeuvre est composée de 2 x 19 éléments en acier inoxydable, laqués d'un bleu profond, découpés en forme d'aile dont les sommets sont faits de verre et reliés à mi-hauteur sur un plan déterminé par deux segments de cercle opposés.

La sculpture évoque le mouvement décomposé d'une danse circulaire de groupe, les bras levés, puissante, ondoyante, exultante. La transparence permise par la disposition rythmée des éléments isolés, crée un effet de mobilité pour tout spectateur passant à pied ou en voiture. La sculpture fixe ainsi en une séquence harmonieuse, l'animation généralement chaotique de cet endroit.



Projet de sculpture monumentale pour la place aux Foires I Marche-en-Famenne, 2000.



Comme une graine d'espace, la sculpture se pose sur la Place aux Foires et s'adapte parfaitement à l'aménagement créé récemment. Elle rappelle la géométrie serrée d'un fruit exotique dont les tranches se dégustent une à une, ou celle d'une Lune dont les croissants se superposent sur le film accéléré de la nuit. Oblique sur l'horizontale, elle tourne sur elle-même comme la Terre autour de son axe incliné par rapport à l'horizon. Toute entière conditionnée par les centres de la sphère aplatie qu'elle constitue, elle est cependant ouverte et accessible en son intérieur. Elle a un dedans traversé par un dehors. Elle est une pesanteur mais aussi un envol.

L'ensemble est constitué de 28 éléments en forme de croissant en inox, de 2,50 mètres de hauteur, 3 centimètres d'épaisseur et d'une envergure totale d'environ 4 mètres.

Malgré la monumentalité de la forme, la hauteur a été volontairement limitée pour sauvegarder l'échelle humaine et une certaine intimité de la place. Il ne faut pas que le passant se sente écrasé par la masse de l'oeuvre. Quant à son emplacement, elle se situerait idéalement au-dessus du miroir d'eau incurvé, un peu en arrière de manière à maintenir le caractère de "proscenium" en cet endroit.


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Projet de sculpture monumentale.





Projet de pergola pour un parc public.




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